La Légion étrangère

Qu’il s’agisse d’un hardi fantassin , ou d’un efficace sapeur,

Un preux cavalier ou un para sans peur,

Le légionnaire porte le même képi blanc

Et monte à l’assaut d’un même élan.

Son jour de gloire date du 30 avril 1863, à Camerone ;

Pour la Légion cette journée fut bonne,

Grâce au capitaine Danjou

Et à ses hommes tenus en joue

Par deux mille Mexicains, ayant malgré tout, le sens des valeurs

Quand, face aux survivants, ils leur rendent les honneurs.

A Kolwezi, la population prise en otage,

Est sauvée par le largage

Du 2e régiment étranger de parachutistes,

 Qui neutralise les putschistes.

Les blessés devenus Français par le sang versé,

En sont, encore, tout bouleversés.

Le largage avec des parachutes à ouvertures automatiques s’effectue à une altitude de
400 mètres ; ce jour là, la Légion sauta à 250 mètres pour réduire les délais d’intervention.