L’académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan

Le 1er consul fonde, en l’an X, l’école de Saint-Cyr ;

De Gaulle, à l’issue de la guerre, veut pour réussir,

L’implanter en des landes, choisit Coëtquidan.

Les promotions s’y suivent, peinent en serrant les dents.

« Ils s’instruisent pour vaincre » est leur fière devise ; sur l’insigne une lame,

C’est une épée levée ; au béret la grenade brûle de neuf flammes.

Dans le métier des armes, l’enseignement supérieur

Leur permet d’obtenir un diplôme d’ingénieur.

Trois années pour gagner le droit de commander des troupes ;

Les dures marches commandos ; camaraderie de groupe.

Après avoir connu des stages : neige, forêt et sable,

De la vie, de la mort de leurs hommes, ils seront responsables.

Les Saint-Cyriens portent le grand U, toujours tant apprécié ;

Après que genou au sol, redressés, « ils deviennent officiers ».

Sur cette vaste place, portant nom Rivoli ; ceux de la voie interne

Vêtus d’une tenue bleue, en lieutenant, demain franchiront les poternes

 Des casernes. Les Saint-Cyriens entonnent « la Galette », chant de gloire militaire,

Les Interarmes adressent à Dieu une « Prière », offrant au Destin leur âme volontaire.

Les campagnes de l’Empire, d’Afrique ou du Tonkin ; la France libérée de l’Allemand.

A la tête des unités, bataillons, régiments, ils tombèrent tellement.

Ceux qui, par chance, reviennent au pays, accueillent les nouveaux,

Leur souhaitant le meilleur et peu de « grandes bosses » qui remettent à niveau

Les fautes au règlement. Rigueur et discipline du soldat, la loi dure,

Qui sauve, sous le feu, ils le savent, le comprennent et l’endurent.

L’école militaire des aspirants de Coëtquidan est créée

Pour de jeunes gens, titulaires d’un master ; ce qui leur permet d’arborer

Un alpha sur les manches de leur tenue, en guise de galon.

Souhaitons leur, de la hiérarchie, gravir tous les échelons.