Vite que l’on s’attroupe
V’la les enfants de troupe.
C’est ce chant qu’entonne fièrement un groupe
Qui porte le même uniforme.
Ce qui gomme les inégalités ; la différence résidant dans les résultats scolaires
Qui leur permet de porter des galons qu’arborent les meilleurs et mettent en colère
Ceux qui ne travaillent pas suffisamment. Pourtant ils sont fort motivés
Par leurs professeurs et l’encadrement militaire qui savent les corriger.
Parfois, un ancien devenu saint-Cyrien revient dans l’établissement
Pour promouvoir Coëtquidan. Son casoar fait rêver comme par enchantement.
Quand un élève quitte l’école, les paroles de cet air reviennent à sa mémoire.
C’est un peu son heure de gloire.
« Je chahute quelquefois
Mais je ne suis pas méchant.
J’hérite, c’est la loi
D’un avertissement.
Je m’en console un peu
En me disant mon vieux,
Remercie le bon Dieu
J’en méritais bien deux. »
Les jardins et la façade de l’Ecole militaire d’Autun