Lettre ouverte à tous les machos et autres féminicides de tous poils

Quand votre épouse est partie

Se réfugier en Dalmatie

Pour éviter les coups que vous lui donniez,

Elle porta plainte ; vous êtes emprisonnés.

Les gardiens vous traitent comme une canaille.

Vous pouvez crier, alors: « aïe, aïe, aïe »,

Comme le faisait cette pauvre mineure,

Que vous avez violée, puis brûlée tout à l’heure,

Pensant faire disparaître votre ADN.

Pour cet acte barbare, vous méritez la haine

Des maris qui savent que leur dame les adore

Et qu’il n’est pas nécessaire de les couvrir d’or,

Mais simplement, de leur lire un doux poème

Pour que, jusqu’à la fin des temps, elle les aime.