Qu’ils soient métro on bien colo, ils portent le même béret amarante,
Leur donnant une prestance imposante.
Qu’ils chutent ou sautent en automatique,
C’est toujours aussi acrobatique.
Ils ressentent le même frisson
Et sont, constamment, à l’unisson.
Leur maison mère, l’école aéroportée de Pau
Porte le nom de Zirnheld, mort d’une balle dans la peau.
Il restera, toujours, gravé dans leur mémoire
Et chanteront la « Prière » avec le père Jégo, élevant le ciboire.
Avec lui, ils invoqueront saint-Michel l’archange
Pour, toujours, recevoir des louanges.
Alors ils pourront, vers le ciel, porter leur regard
En espérant apercevoir le général Bigeard.
L’archange saint-Michel, patron des parachutistes